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La place forte ou le camp retranché de Nice |
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Après la guerre de 1870, les relations entre la France et l’Italie vont se dégrader. Elles se confirmeront en 1882, avec l’adhésion de l’Italie dans l'association germano-autrichienne qui formera la Triple Alliance. L’Etat-Major Français pense qu’une attaque de la frontière sud-est n’aura certainement lieu que simultanément avec celle de la frontière est par l’Empire Allemand, ce qui mobiliserait la plus grande partie des forces françaises de ce côté. On fit donc appel en 1874, au Général Séré de Rivières, chargé de la protection des frontières, pour protéger le secteur des Alpes Maritimes dans le cas où il serait attaqué par la majeure partie des troupes italiennes. Pour protéger Nice et ses différents moyens de communication qui longent le littoral et la vallée du Var, il faut établir un nouveau plan de défense, car les anciennes fortifications du Mont Alban et de la citadelle de Villefranche ne peuvent pas assurer cette mission. La ville est donc entourée de 1877, jusqu’en 1914, d’une ceinture de 6 forts détachés, de 3 ouvrages d’infanterie et près de 25 batteries d’artillerie pour la défense du coté terre. Le front de mer est défendu par 3 batteries côtières. Cette défense de Nice est renforcée sur des passages stratégiques par des fortifications avancées comme le fort du Barbonnet qui surveille la vallée de la Bévéra et le col de Braus, le fort du Pic Charvet qui domine les vallées du Var et de la Tinée ainsi que les chuises de Bauma Négra et de Saint-Jean-de-la-Rivière qui interdisent les vallées de la Tinée et de la Vésubie. Le massif de l’Authion et le col de Barcelonnette sont aussi fortifiés. Les premières fortifications de la place forte de Nice sont construites à partir de 1879, sur le plateau de la grande Corniche, pour surveiller les différents moyens de communication sur le littoral et les différents débouchés de la vallée du Paillon, avec la construction des forts de la Drette, de la Revère et de la Tête de Chien. Plus à l’ouest, deux ouvrages sont bâtis en 1885, sur les Monts Chauve de Tourette et d’Aspremont, pour compléter ce dispositif sur les vallées du Var et du Paillon. La rade de Villefranche est protégée avec les batteries côtières du Cap Ferrat et du Mont-Boron. En 1885, la crise de l’obus torpille vient bouleverser ce dispositif. L’artillerie est dispersée dans de multiples batteries d’artillerie et les poudres noires des magasins à poudre des fortifications sont sorties pour être placées dans 11 magasins de secteur construits sous le roc. Les forts de la place sont équipés d’abris caverne sous roc pour protéger les soldats des obus. En 1889, le dispositif est complété avec la forteresse du Mont-Agel, placée sur une position avancée pour surveiller entre les vallées du Paillon, du Gorbio et la baie de Roquebrune. Ce fort devait aussi désorganiser et prendre à revers les attaques sur les différents forts de la place. À l’ouest, la défense de la place est complétée, en 1888, dans le secteur des Monts Chauve, avec l’ouvrage de Colomars, la batterie de Bégude et les ouvrages d’infanterie du Mont-Ubac et de Mas-Duc. La défense du front de Mer est élargie en 1889, à l’ouest de Nice, avec la batterie du cimetière Russe. Après 1900, la place ne recevra plus d’importante modernisation. Son armement en 1914 était de 346 pièces d’artillerie. A la mobilisation, l’effectif prévu est d’environ 45000 hommes et près de 12000 en temps de paix. La place forte de Nice restera armée jusqu’au 24 mai 1915, date à laquelle l’Italie déclarera la guerre à l’Allemagne. Après la Grande Guerre, la frontière est protégée par une nouvelle défense, la ligne Maginot, établie en avant de la place. Les différentes fortifications de la place seront principalement utilisées comme casernement pour les troupes du secteur. Aujourd’hui, ces ouvrages en dehors du fort du Mont-Agel, ne sont plus occupés par l’armée. Ils appartiennent souvent au domaine public et sont occupés pour diverses activités.
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