Un projet de rénovation de copropriété est toujours enthousiasmant, du moins quand tout se passe bien. En effet, c’est aussi une opération parfois très complexe. Respecter les différentes réglementations n’est pas la seule exigence. Pensez aussi à recevoir les autorisations requises à l’avance. Sans compter qu’il faudra être en de très bons termes avec les autres copropriétaires, et se mettre d’accord sur toutes les décisions. Bien que tout cela paraît simple, le projet peut ne pas toujours se dérouler sans heurts. Il y a certains pièges à éviter…
1. Négliger les démarches administratives
Avant le début des travaux en copro, renseignez-vous sur les démarches administratives. Cela inclut l’obtention d’une autorisation pour l’exécution des travaux. Les rénovations en copropriété ont une incidence sur les aspects énergétiques, esthétiques et structurels du bâtiment. Mais parfois, seules certaines parties communes sont visées. Les copropriétaires doivent décider, durant l’AG, des travaux à réaliser. Sans oublier les règles d’urbanisme locales.
2. Se contenter d’un seul devis
Rénover un immeuble en copropriété engendre parfois des coûts importants, et il est crucial de bien les anticiper. La main-d’œuvre et les matériaux peuvent vous coûter cher, surtout quand les travaux prennent du temps. Les dépenses seront d’autant plus élevées. Il est alors prudent de démarcher plusieurs entreprises, pour obtenir pas moins de deux devis sur la table. C’est de cette façon que vous aurez un prix pas trop excessif.
3. Mal choisir ses artisans
La première règle dont il faut se souvenir est de ne pas se contenter du bouche-à-oreille. Si un projet abouti, c’est que les artisans ont bien fait leur job. Pour une rénovation de copropriété, misez uniquement sur des experts en la matière. Soumettez-les à une entrevue. Exigez des devis personnalisés et des détails sur leurs services. Choisissez-les en fonction de leurs années d’expérience dans le domaine. Visitez les chantiers en cours s’il le faut. Ce n’est qu’ensuite que vous signerez le contrat.
4. Ignorer les subventions
Souvent, les gens doivent endosser la totalité des charges liées à leurs travaux tout seuls. Alors s’il y a des aides financières disponibles, pourquoi s’en priver ? Les subventions de l’Etat, c’est une chose que vous ne devez pas oublier. Renseignez-vous sur les certificats d’économies d’énergie, les aides de l’Anah, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), MaPrimeRénov’, etc. Rendez-vous sur les sites gouvernementaux pour obtenir des indications plus aiguisées.
5. Faire trop de boucan
Utilisez les marteaux, les perceuses électriques, les scies sabres, tout ce que vous voulez, tant que c’est durant les horaires de chantier. N’allez pas déranger vos voisins en faisant beaucoup de bruit à des heures tardives. La loi est exigeante sur le sujet : les travaux lourds, sans exception, ne doivent se faire qu’entre 8h et 20h pendant les jours ouvrables. Les travaux de moindre envergure sont autorisés de 8h à 12h le matin, et de 15h à 19h, jusqu’au samedi. Quant au dimanche, c’est de 10h à 12h.
Évitez ces erreurs courantes pour réussir votre projet
Manquer d’informations est l’ultime erreur à éviter. Avant de signer avec des artisans, ou de décider de quoi que ce soit avec l’entreprise chargée des travaux, assurez-vous d’avoir suivi tous nos conseils. Cela vous permettra de réussir votre projet avec une grande maîtrise des coûts, tout en suivant les normes exigées par l’Etat.
